Après les 5 jours fabuleux que nous avions passé dans le cirque de Mafate en 2014, où notre circuit se concentrait uniquement dans la partie nord, une envie encore plus folle nous est venue à l'esprit: partir une semaine complète et passer par tous les îlets !
La difficulté étant d'éviter le plus possible les allers-retours, de faire une boucle pour revenir à notre point de départ et récuperer notre véhicule, et de ne pas faire de trop longs trajets chaque jour, nous voulons prendre notre temps, profiter des paysages et des gens, et ne pas dégoûter les enfants. Ce sont quand même des vacances !
Voici le circuit que nous avons préparé:
Samedi 09 mai: Col des Bœufs (où nous laissons la voiture) - Marla
Dimanche 10 mai: Marla - La Nouvelle
Lundi 11 mai: La Nouvelle - Roche Plate via Trois Roches
Mardi 12 mai: Roche Plate - Îlet des Orangers - Îlet des Lataniers
Mercredi 13 mai: Îlet des Lataniers - Grand-Place via Cayenne
Jeudi 14 mai: Grand-Place - Aurère
Vendredi 15 mai: Aurère - Bord Martin par sentier Scout. Nous aurions aimé passer par le sentier Augustave, que nous ne connaissions pas, mais on nous l'a beaucoup déconseillé, fermé à cause d'éboulements, et dangereux avec des enfants. Les deux mènent à Bord Martin, après il ne reste plus qu'à remonter à pieds (ou en stop) jusqu'au parking du Col des Bœufs, et rècuperer la voiture.
Samedi 09 mai
Nous laissons notre voiture pour la semaine au Col des Bœufs, nous quittons Salazie, traversons une gorge et c'est le début de notre aventure !
Le temps est couvert aujourd'hui, pas grave on va faire avec. Du Col des Bœufs, malgré le temps menaçant nous avons une vue dégagée sur la Plaine des Tamarins et au loin sur Marla, notre point de chute pour ce soir.
Nous faisons notre pause déjeuner à la croisée entre Marla et la Nouvelle, endroit magnifique, sous des tamarins aux formes fantasques. On se croirait à Brocéliande. Il se met à pleuvoir quand nous repartons, le K-Way est de rigueur...
Même sous la pluie nous ne nous lassons pas de cette forêt, il faudra que nous venions y passer une nuit en camping, rien que pour l'ambiance...
Nous quittons la forêt et descendons vers la rivière des Galets, puis nous arrivons rapidement au gîte Maison Laclos.
Encore une rivière à passer, et Marla n'est plus très loin...
Nous arrivons à Marla pour le goûter, nous faisons un pause chez Jimmy, premier gîte que nous croisons et qui fait aussi resto, bar, kabar, Marlakabar... L'occasion de boire une bonne Despé (n'y a rien de tel quand on est mouillé...)
Tient ! Le géranium a de drôles de feuilles par ici !
Puis nous rejoignons notre gîte, la Miellerie, chez Sébastien, il y a peu de places et elles sont difficiles à avoir, il faut s'y prendre très à l'avance. C'est le problème quand un gîte à très bonne réputation !
C'est une vraie miellerie, mais nous ne tombons pas dans la bonne saison, pour goûter du miel il faudrait venir en octobre plutôt...
Le gîte est très agréable, seulement deux chambres donc assez calme, 8 couchages tout en bois, ici on se sent proche de la nature, d'autant plus que nous ne sommes pas au coeur de Marla. La douche bien chaude est très appréciée, la déco sympa est assurée par Daisy, la femme de Sébastien.
Nous partageons notre repas avec 4 métropolitains en vacances, piña-colada, salade de chouchous, riz, grains, rougail saucisses et gâteau tison. Sébastien fait son pain, c'est rare dans le cirque de Mafate, et c'est un des meilleurs pain que nous ayons goûté. Et pour bien dormir, rien de tel qu'un rhum arrangé (j'ai la recette: gingembre, café, orange, citronnelle, géranium, cannelle, vanille, et du miel d'ici forcément, mortel !)
Dimanche 10 mai
Nous avons passé une bonne nuit de sommeil, bien au chaud. Par contre nos fringues et chaussures n'ont pas trop séché...
Seb nous sert un petit déjeuner consistant, café, chocolat, pain maison, jus de fruits, confiture de bananes aux épices...
Il nous raconte comment il va chasser le cabri dans le rempart qui surplombe le gite, entre Maïdo et Grand Bénare. C'est un fou, je ne pensais même pas qu'on pouvait monter à pieds là-haut, tellement ce rempart est vertical !
Puis c'est parti, nous rebroussons chemin, comme hier, passons devant l'église de Marla, puis le gîte Maison Laclos...
... avant de bifurquer vers la Nouvelle. Nous suivons la rivière des Galets un moment puis la traversons par la passerelle Etheve.
Puis c'est la remontée vers la Nouvelle, parfois sous les cryptomérias, parfois en terrain découvert offrant de beaux points de vue sur le parcours que nous venons de faire, et Marla au loin...
Nous passons au dessus du gîte Gravina, puis de la Plaine aux Sables et son abri...
...avant de rejoindre la Nouvelle. Comme nous arrivons en début d'après-midi nous allons au "bistro" boire une bière et pique-niquer, bouchons, frites, mais aussi jambon cru, tome de chèvre et du pain de chez Sébastien...
Comme gîte à la Nouvelle nous avons choisi le Tamaréo, comme la plupart des gîtes il n'ouvre pas avant 15h, aussi en profitons-nous pour aller "visiter" le coin...
Nous nous abritons dans l'église le temps que passe un grain de pluie...
Le gîte est plus grand que celui où nous étions à Marla, plus de chambres, plus de monde, plus moderne... Mais du coup nous le trouvons moins chaleureux, c'est un peu plus l'usine, même si ça reste très correct. Le gîte est très propre, le repas (beignets citrouille, gratin chouchous, carri canard vanille, tarte tatin ananas chantilly) excellent, mais notre préférence va quand même à des gîtes plus familiaux, plus authentiques.
Lundi 11 mai
L'avantage de ne faire que de petits trajets chaque jour, c'est que nous avons le temps. Le temps de nous lever, de déjeuner, et de profiter des paysages. Ce matin le ciel est dégagé, la Nouvelle s'éveille doucement...
Nous quittons la Nouvelle par le chemin qui rejoint Marla, puis bifurquons en direction de la Plaine aux Sables...
Nous ne connaissions pas cette partie de Mafate, nous traversons une belle forêt de filaos puis arrivons sur le plateau de la Plaine aux Sables. C'est une grande prairie en pente douce, avec un abri (visité par Jace !), une tombe datée de 1948...
Au dessus de la Plaine aux sables se trouvent quelques habitations, qui vivent de cultures maréchaires et d’élevage (cabris, volailles). Faut vraiment avoir envie de vivre si loin de tout...
Puis c'est la descente pour rejoindre le lit de la rivière des Galets. Là c'est long, les jambes en prennent un coup !
Après cette rude descente nous arrivons à Trois-Roches. Ici la rivière traverse une grande dalle de roche volcanique avant de se jeter dans un gouffre, elle est bordée par un bosquet de filaos et trois énormes blocs de roche (d'où son nom !).
Nous étions déjà venus ici, mais en 2003, lors de notre première incursion dans Mafate. C'est un endroit magique, idéal pour manger un bout et se reposer, voire y passer la nuit...
Le sentier pour Roche Plate traverse la rivière et monte doucement, peu après Trois-Roches nous découvrons une tisanerie (!), c'est inespéré dans un endroit reculé comme ça !
Bernard et sa femme ont quitté Etang-Salé pour venir s'installer ici, cultiver, produire du miel et des confitures. On est à 3-4h du plus proche îlet, je leur demande comment ils font en cas de pépin de santé sérieux, ils répondent qu'ils sont avantagés par rapport à nous, en 3 minutes l'hélico du PGHM peut être sur place !
Nous buvons une citronnade, délicieuse, fraîche, puis Cécile troque son porte-monnaie fait maison contre de la confiture faite maison...
En continuant vers Roche-Plate, le sentier grimpe, traverse plusieurs ruisseaux puis suit la ravine chevaquine et son cours d'eau. Nous faisons notre pause sandwich à même le sentier, au bord de l'eau...
Plus on monte et plus le paysage se découvre devant nos yeux, nous surplombons la rivière des Galets, de plus en plus encaissée et avec de belles cascades par endroits.
Puis en approchant de Roche-Plate la végétation change, beaucoup de fleurs, des arbustes, des plantes grasses, nous suivons un sentier caillouteux bordé par un muret. Nous avons aussi la tête dans les nuages, ça donne aux paysages une toute autre ambiance...
Et ça se dégage en approchant de l'îlet, Roche Plate est situé au pied du rempart du Maïdo, nous y arrivons du côté de l'église...
Nous rejoignons notre gîte, le Mahafaty Be pour l'heure du goûter, ça tombe bien Jean Pierre nous y accueille avec des crêpes à la confiture ou au chocolat !
Le gîte est très sympa, case créole orange avec un jardin en surplomb qui offre une vue à couper le souffle sur la rivière des Galets, on y aperçoit au loin les îlets Lataniers (notre prochaine étape) et Cayenne (nous y passerons le surlendemain).
Pendant que les randonneurs boivent des bières en regardant ce paysage hors du commun, les enfants jouent au baby-foot avec les gamins du gîte...
Le soir nous dînons de tartines aux brèdes, carry coq, gratin chouchou et flan banane.
Mardi 12 mai:
Nous nous levons avec le soleil, belle journée en perspective. A 8h30 nous quittons notre gîte pour traverser Roche-Plate, et suivons le sentier qui passe devant la Poste et va en direction de la Brêche...
Le sentier monte doucement dans les bois, puis nous commençons à apercevoir le nord de Mafate, ainsi que le sud, avec au loin La Nouvelle et Marla...
Nous faisons une pause à la Brêche, d'ici un sentier remonte le rempart pour rejoindre le Maïdo, celui que nous suivons descend vers l'îlet des Orangers. Nous étions déjà passé ici en avril 2003, dans d'autres conditions météo...
Le sentier entre la Brêche et Orangers est bien caillouteux, nous arrivons à une rivière, puis une case isolée, puis le cimetière. Encore un raidillon à grimper et nous sommes arrivés à notre pause déjeuner.
L'îlet des Orangers est bien tranquille, situé sur un plateau et séparé en deux par une ravine. On y trouve deux bars épiceries, nous faisons une pause apéro au premier que nous croisons...
Puis nous allons manger sur la place de l'église, vaste, deux-trois arbres et deux tables de pique-nique bienvenues. Il y a aussi un "stade de foot", des gamins de l'îlet viennent jouer au foot avec les nôtres...
Après-midi nous reprenons la route direction Lataniers, en fait nous suivons la ravine qui sépare l'îlet en deux, passe dans une gorge et se transforme en lit de rivière...
L'eau y est fraiche, ça fait du bien à nos pauvres pieds maltraités !
Au sortir de la ravine, nous croisons la prise d'eau de la canalisation des Orangers (oups j'y ai trempé mes pieds !) et la fin du sentier du même nom, qui permet d'accèder à Mafate depuis la côte ouest...
Un panorama magnifique sur Grand-Place, de l'autre côté de la rivière des Galets (notre prochaine étape), et nous arrivons enfin à Lataniers.
Lataniers n'est pas très étendu, tout en longueur, situé sur un surplomb au dessus de la rivière des Galets. L'îlet est très vert, beaucoup de fleurs et d'arbres fruitiers, c'est un de nos préféré.
Nous nous installons au gîte Cernot, défraîchi mais coloré, il y a peu de choix ici de toutes façons, deux gîtes, et à priori ce n'est pas le pire...
Puis nous partons visiter l'îlet histoire de passer le temps jusqu'au dîner, du bout de l'îlet on voit bien Cayenne, de l'autre côté de la rivière, et au loin Roche-Plate, d'où nous venons...
Ici aussi il y a un bar, qui ouvre quand il y a du monde, la proprio habite la case d'à côté, beaucoup de gamins qui jouent dans la cour, misik kréol à fond...
Le dîner de notre gîte n'est pas top, salade chouchous-carottes, rougail saucisses, carry poulet, Papy Brossard en dessert, tout servi en même temps ! Même le rhum n'est pas bon...
Par contre nous partageons le gîte avec deux gars venant d'Oman, un organisateur de treks orginaire de métropole et son collègue Omanais, très sympas.
Mercredi 13 mai
Ce matin nous quittons Lataniers de bonne heure pour traverser la rivière des Galets et rejoindrre Grand Place via Cayenne. Ce n'est pas un parcours très long, nous voulions de prime abord aller à Ilet à Bourse mais le gîte de Christophe est fermé pour travaux. Au moins ça nous reposera des deux jours précédents !
La descente entre jusqu'à la rivière est bien raide, beaucoup d'éboulis, Lataniers est posé sur un rempart qui part en miettes...
Nous traversons la rivière par une passerelle métalique, puis attaquons la montée jusqu'à Cayenne. Il n'y a pas beaucoup d'eau en ce moment dans la rivière des Galets, mais il y a quand même de belles cascades par endroits.
Puis nous arrêtons de monter, le sentier devient plat, en sous-bois, et nous croisons les premières cases de Cayenne où nous faisons une pause bonbons (pour motiver les troupes rien de mieux !)
Puis nous traversons Cayenne et rejoignons Grand Place "centre" à une petite demi-heure, nous allons nous poser à l'épicerie-boulangerie pour le repas de midi, pâté de tête, tomates, fruits et Déspé ! Nous étions déjà venus ici et les gamins se souvenaient qu'il y a un baby-foot...
Après-midi nous rejoignons notre gîte, le Coeur de Mafate, tout en haut de Grand-Place et à une petite demi-heure de la boulangerie (avec des gosses et un gros sac à dos, dix minutes sinon !), nous y arrivons pour 14h, il n'est pas encore ouvert, ça nous laisse le temps de profiter du point de vue sur Grand-Place...
Le gîte est récent, très propre, entouré d'une belle pelouse plantée de fleurs et d'arbres fruitiers. Notre chambre est pour 6 personnes, nous la partageons avec Geraud, un métro qui fait la traversée de lîle par le GR.
Les gamins ne sont pas fatigués, au moins ils ont de la place pour courrir, et une balançoire !
Pendant que Virginie s'affaire à la préparation du repas, nous discutons avec Nicolas. C'est un personnage calme, gentil, il nous raconte la vie lontan à Grand Place, quand il était marmaille. Les cases en toit de vetiver, où ils dormaient à 7 ou 8 dans la même chambre, les nuits où ils partaient à 1h du matin pour aller au Port, s'éclairant avec une torche en tige de choca.
Il n'y avait pas d'arbres à Grand Place, tout était utilisé pour le feu, mais des cultures, surtout de maïs, leur aliment de base à cette époque.
Le soir nous dînons de salade choux-carottes, rougail saucisses et carry pintade, rougail avocat piment, le tout arrosé de rhum. En dessert, un gateau bananes, délicieux !
Jeudi 14 mai
Après le petit déjeuner (à la hauteur du dîner !), Virginie nous montre son élevage d'oies, canard et poulets, puis nous lui faisons nos adieux.
Pour rejoindre Ilet à Bourse nous suivons le sentier qui traverse la montagne au sud du Piton Carré, ça monte raide en forêt, mais au moins c'est plus court...
Au sommet de la côte la vue est belle sur Grand Place, nous voyons bien le gîte d'où nous venons, et au loin Lataniers...
Et de l'autre côté l'îlet à Bourse...
Sur le chemin nous croisons une rivière, de quoi se rafraichir un peu...
Nous voulions nous arrêter à Ilet à Bourse pour manger, mais l'épicerie "Radio Zantack" est fermée elle aussi. Tant pis, nous connaissons un coin sympa plus loin...
Peu après Ilet à Bourse il y a de beaux bouquets de bambous qui s'entrechoquent quand le vent les fait bouger. Plus loin un ruisseau, l'occasion pour les enfants de bricoler un peu (bambous + eau = aqueduc)
Après ce ruisseau le sentier monte à nouveau, puis nous traversons une belle forêt de filaos sur un plateau avant d'attaquer la descente de la Grande Ravine...
Dan l'fon d'ravine le sentier passe par un pont, et en dessous il y a un coin bien sympa pour pique-niquer (après une gamelle dans l'eau pour moi...)
La rivière offre de beaux bassins, l'eau y est claire et fraiche, nous en profitons pour nous baigner et faire secher mes fringues et chaussures.
Puis nous reprenons la route, le sentier remonte de l'autre côté de la Grande Ravine puis passe par la Plaque, où se trouve le gîte d'Alain HOAREAU, ancien ermite de Mafate, un de nos préféré, mais fermé pour vacances pour le moment...
Et un hélicoptère tout en bois pour que les gosses puissent jouer... Décidément avec toutes ces pauses c'est plus une ballade qu'une randonnée !
Peu après nous arrivons à Îlet à Malheur, l'occasion d'une nouvelle pause (c'est le goûter faut pas rater l'heure)
Un petit tour dans l'église de lîlet et c'est reparti, direction Aurère...
Entre Îlet à Malheur et Aurère il n'y a qu'une demi-heure de marche et une ravine sur laquelle passe un pont, comme nous sommes courageux nous prenons un sentier alternatif qui descend dans le fond de la ravine, traverse la rivière à gué et remonte vers Aurère (sentier Bassin la Noix)
La remontée offre de beaux panoramas sur le Piton Carré d'où nous venons, et sur Îlet à Malheur. nous croisons des marmailles d'Aurère qui descendent à la rivière, pieds-nus sur le sentier !
Arrivés à Aurère avec le soleil couchant nous rejoignons notre gîte, le Poinsetia. Il est tenu par Marie Annick, joviale et généreuse. Nous avons un bungalow rien que pour nous, le gîte est plein, des métros en vacances qui se retrouvent à notre table le soir, et une vingtaine de créoles qui mettent une grosse ambiance !
Vendredi 15 mai
Le soleil se lève sur Aurère, le ciel est bien dégagé, le ballet des hélicos commence tôt.
Après le petit déjeuner nous faisons quelques réserves de bouffe pour midi à l'épicerie du gîte, faisons nos adieux à Marie-Annick et prenons le chemin d'Îlet à Malheur. Nous aurions voulu rejoindre Bord Martin, pour sortir du cirque par le sentier Augustave, mais on nous l'a beaucoup déconseillé, trop dangereux. Nous prendrons donc le sentier Scout, que nous connaissions déjà...
Nous traversons Îlet à Malheur, puis rejoignons la Plaque où nous prenons le sentier Scout. Et c'est une longue remontée...
L'avantage de prendre de la hauteur, c'est qu'on a souvent une belle vue. De certains endroits du sentier Scout, on peut voir un panorama magnifique sur le nord de Mafate...
Au premier plan on peut voir Îlet à Bourse...
A droite du Piton Carré, Lataniers...
Au loin, lové au pied du rempart du Maïdo, Orangers...
Et au nord, le Piton Cabris et Aurère...
Une pause casse-croûte dans la forêt du plateau de la Sale, et Bord Martin n'est plus très loin...
Et c'est l'arrivée, après une semaine de petites souffrances et de très grands bonheurs, nous revenons presque à notre point de départ ! Bon le Col des Boeufs et notre voiture sont à 5 km d'ici, il me reste plus qu'à faire du stop...
Et pour ceux qui seraient tentés par l'aventure, voici une carte de notre trajet...