Patrick et Jeannine, les parents de Cécile sont venus passer un mois chez nous. Nous en
profitons et la semaine dernière nous nous sommes lâchement débarassé des enfants pour
partir en amoureux en Afrique du Sud. Juste une semaine, mais c'était intense.
Dimanche 08 avril:
Il faut quatre heures de vol pour rallier St Denis à Johannesburg, le seul "souci" c'est
qu'il n'y a qu'un vol par semaine et qu'il arrive à 23h, et vu le taux de criminalité dans
Jo'burg nous n'avions pas envie de nous y perdre de nuit. Nous avons donc récuperé
notre auto de location puis pris un hôtel près de l'aéroport.
Lundi 09 avril:
Nous partons pour le Parc Kruger donc direction l'est, 450 km de belles routes limitées
à 120 km/h pour la plupart.
Les paysages sont de toute beauté, des landes et des cultures à perte de vue dans un
premier temps puis une région plus montagneuse avant Nelspruit. Nous prenons notre
temps (car nous l'avons) et nous faisons des pauses régulièrement, les gens que nous
croisons sont très avenants et causent facilement malgré notre anglais limité.
La majorité de la population est noire, la pauvreté est une réalité que nous rappellent
les townships que nous croisons au bord des routes, parfois jouxtant des demeures à
l'architecture indécente. Mais nous ne sentons pas de tension entre blancs et noirs, et
même si nous ne voyons pas de métis, la "nation arc-en-ciel" porte bien son surnom.
Nous arrivons à l'entrée "Numbi Gate" du Parc Kruger vers 16h, nous ne sommes pas en
retard.
Le parc fait 350 km de long sur environ 60 de large, il comporte des paysages variés et
une dizaine de camps.
Ici c'est nous qui sommes enfermés, les camps entourés de clotures éléctifiées closent
leurs portes à 18h pour les rouvrir à 6h, nous sommes sur le territoire des animaux qui
vivent en totale liberté, à l'état sauvage.
Le Kruger est silloné de routes goudronnées où la vitesse est limitée à 50, et de pistes
limitées à 40. Par besoin de 4x4 pour se ballader, on peut passer partout avec une
petite auto, mis à part quelques pistes reservées aux activités du parc.
Nous y sommes libres de nous promener comme bon nous semble, il suffit de respecter
quelques consignes comme ne pas sortir de notre véhicule en dehors de points spécifiés
(ici nous sommes de la viande pour certains, ne l'oublions pas...), respecter les
limitations de vitesse et la priorité aux animaux (des centaines d'animaux meurent
chaque mois à cause de chauffards), ne pas nourrir les animaux (ils deviennent
agressifs et les rangers doivent les abattre), rentrer à son camp avant l'heure de
fermeture...
Bref pour ce premier soir nous rejoignons Pretoriuskop pour y passer la nuit, à 12 km
de la Numbi Gate.
Les premiers animaux que nous croisons sont des "bambis" (pour Cécile) ou impalas en
bord de route, nous ne voyons pas grand chose d'autre mais la végétation est plutôt
touffue dans ce coin-là.
Pretoriuskop est très calme, des rondavels sont disposées autour de pelouses et sous les
arbres, des singes jouent, des impalas se promènent sans faire attention à nous.
Il y a plusieurs types de camps, une dizaine de "petites villes" où l'on trouve tous types
de couchages, de l'aire de camping aux lodges luxueux, en passant par des tentes
aménagées, des rondavels avec sanitaires et cuisines communs, d'autres avec sanitaires
privés, des boutiques-épiceries, restos, stations service, gabiers... et des camps plus
"camping". A Pretoriuskop il y a même une piscine.
Le soir nous dinons au resto, il y a peu de monde et la plupart des autres résidants
sont des Sud Africains blancs qui se réunissent devant leurs barbecues. Ils sont fans
de grillades, chaque logement à son propre barbecue, ils mangent du boeuf, du poulet
mariné ou des grosses saucisses aux herbes. Le tout dans un calme absolu.
Mardi 10 avril:
Nous nous levons à 4h30 car nous avons rendez-vous pour une "morning walk", une
marche de 3h dans le bush avec deux rangers. Un couple de Sud Africains de Prétoria
nous rejoint et nous partons en "camion 4x4" pour 40 minutes de trajet, guidés par
Lunga et Promise. Sur le chemin nous croisons deux petits éléphants puis un rhinocéros.
Après avoir emprunté une piste nous nous arrêtons en pleine brousse, le soleil commence
à se lever et les arbres prennent une jolie couleur orangée.
Les rangers nous donnent les consignes à suivre, marcher en file indienne, éviter de
faire du bruit en dehors des pauses (pour qu'ils puissent entendre d'éventuels animaux),
ne pas nous éloigner du groupe, ne pas courir si un rhino nous fonce dessus...
Nous partons donc pour 3h de marche tranquille, avec des pauses très régulières pendant
lesquelles Lunga nous explique les traces d'animaux, les plantes, les "jaccuzis" (bains de
boue pour les bêtes)
Puis il aperçoit au loin un groupe de rhinos, nous faisons un détour pour ne pas qu'ils
nous sentent à cause du vent et faisons une pause pour les observer. Nous en profitons
pour casser la croute, les rangers ont prévu des billtongs (viande séchée, les Sudafs en
sont très friands), chips, barres de céréales et jus de fruits.
Plus loin nous verrons un autre troupeau de rhinos, avec des zèbres, mais assez loin,
puis encore un troupeau de rhinos.
De retour à Pretoriuskop vers 9h30 nous récupérons nos affaires et jetons un coup
d'oeil au "tableau des animaux".
Dans chaque camp il y a une carte du coin
où chacun peut mettre des pastilles
correspondant aux animaux qui ont été vu aujourd'hui et la veille. Les animaux se
déplaçant ça ne donne pas la certitude d'en voir mais ça aide bien.
Munis d'une carte détaillée, d'un guide des animaux et de jumelles, nous partons donc
pour le camp de Lower Sabie via Skukuza, la "capitale" du Kruger.
Sur la route nous ne croisons d'abord que des impalas ou apparentés (pas faciles de
distinguer toutes les éspèces d'antilopes), des morceaux de piste quittent la route pour
la rejoidre un peu plus loin, et nous en prenons une qui rejoint un point d'eau.
Un troupeau d'impalas et de phacochères broute tranquillement sur le côté gauche tandis
que des voitures sont arrêtées un peu plus loin. Les gens scrutent le côté droit et un
chauffeur nous dit en passant "there's a leopard !"
Malgré tous nos efforts nous ne voyons rien... Nous continuons notre route vers le point
d'eau, tout autour il y a des oiseaux, koudous, impalas, et dans l'eau un hippopotame,
qui sort son museau puis s'enfonce sous l'eau régulièrement. La journée ces animaux ne
font presque que ça, ils restent dans l'eau pour ne sortir que la nuit à la recherche de
nourriture.
Quand nous retournons vers la route, nous avons la surprise de voir le leopard qui travers
la piste devant notre auto. Même pas le temps de le prendre en photo...
Nous sommes un peu deçus mais vite consolés car plus loin ce sont trois girafes qui nous
attendent, elles broutent les arbres en bord de piste.
Nous grignotons dans la voiture des billtongs, chips, bonbons, nous n'avons pas vraiment
envie de nous arrêter pour un vrai repas, nous préferons en profiter au max.
En début d'après-midi nous faisons une pause à Skukuza pour boire un café, au bord
de la rivière Sabie. Là, un éléphant solitaire mange de l'herbe paisiblement...
Puis nous suivons la route qui longe la Sabie, elle offre de beaux points de vue sur la
rivière tout du long et de nombreux animaux se promènent au bord de l'eau, éléphants,
buffles, girafes, oiseaux, antilopes et singes.
Des hippos se prélassent dans l'eau.
La route reliant Skukuza à Lower Sabie fait 48 km, mais nous avons mis 3h à la
parcourir, il y avait tellement à voir.
Nous arrivons près du camp avec le soleil couchant, c'est l'heure où les animaux vont
boire et des éléphants traversent la route devant notre voiture, ils vont rejoindre leur
troupeau un peu plus loin au bord d'un étang.
Dans l'eau il ya une vingtaine d'hippos, des éléphants et des girafes sur la berge
viennent boire.
Le camp de Lower Sabie est situé en bord de rivière, nous nous installons et allons
manger à la terrasse du resto qui surplombe la rivière. Nous mangeons tôt, vers 18h30,
nous avons pris le rythme local.
Nous ne voyons pas la rivière car il fait nuit, mais nous entendons les hippos qui
grognent et cherchent à manger en dessous de nous. A un moment, un cri rauque se fait
entendre, notre serveur nous dit que c'est un lion en train de tuer un buffle.
Plusieurs personnes allument les berges de la rivière à l'aide de projecteurs, mais nous
n'avons rien vu...
Mercredi 11 avril:
Nous nous levons tôt et partons explorer le camp, puis allons prendre un petit déjeuner
au resto, en observant la vie qui s'éveille le long de la Sabie...
Notre "rondavel" avec sanitaires communs mais barbecue privé !
Des lodges un peu plus familiaux avec vue sur la rivière.
La terrasse du resto et la vue que nous en avons...
On pourrait y rester des heures à observer les hippos, les oiseaux...
Puis nous partons de Lower Sabie, direction le nord cette fois-ci, nous allons à
Oliphant.
Nous faisons un détour par l'étang que nous avions vu la veille,
là où les animaux
venaient boire. Pas d'éléphants mais toujours des hippos, des girafes, oiseaux, et,
nouveauté, des crocodiles qui se chauffent au soleil.
Puis nous traversons la Sabie, ce qui nous permet d'avoir un point de vue sur le camp
et d'autres crocos dans la rivière.
A mesure que nous allons vers le nord, les paysages changent, la végétation devient plus
clairsemée et plus sèche, à notre avantage, nous y voyons bien plus loin et repérons plus
facilement les animaux.
Et des animaux nous en voyons tout du long, et ne nous en lassons pas, éléphants,
girafes, rhinos, impalas, gnous, zèbres, singes, buffles solitaires, oiseaux...
Nous empruntons un maximum de pistes secondaires, allons à tous les points d'eau.
Il y a peu de circulation sur les routes et parfois les gens que nous croisons nous
arrêtent pour nous dire ce qu'ils ont vu plus loin, surtout si la bête fait partie des
"big five", les cinq animaux à "collectionner" (les "big five" étaient au temps des
chasseurs les animaux les plus dangereux à tuer, buffle, rhino, éléphant, lion et
léopard)
Tout en bord de route, deux éléphants broutent de l'herbe dans le lit d'un ruisseau.
Nous sommes très près de l'un d'eux et c'est vraiment une grosse bête...
De petites chaines montagneuses apparaissent, la route passe par le sommet de certaines
offrant de beaux points de vue.
Ici il n'y a pas de pollution et ça se voit...
Nous faisons une pause café à Satara en début d'après-midi, nous n'aimons pas plus le
camp que ça mais d'après la carte des animaux plusieurs lions ont été vus dans le coin...
Il nous les manque toujours pour compléter notre Big Five !
Puis nous reprenons notre chemin, toujours parsemé de rencontres plus belles les unes
que les autres...
Les animaux sont rarement effrayés à notre rencontre et semblent même curieux, ce qui
nous laisse le loisir de les observer, filmer, faire des photos...
Nous croisons un troupeau de buffles au détour d'une piste, plusieurs centaines de têtes
qui passent devant notre véhicule, certains semblent faire le guet et nous observent.
Ils sont tranquilles mais quand même impréssionants...
Avant le camp d'Oliphant nous passons par un pont au dessus de la rivière Oliphant, là
nous pouvons sortir de l'auto et il y a des éléphants qui viennent boire.
Les petits sont marrants, ils courent dans les pattes des adultes, se roulent dans le
sable, leurs oreilles sont roses avec le soleil couchant...
Nous arrivons au camp avec la nuit, juste avant la fermeture des portes, nous nous
installons dans notre rondavel avec sanitaires privés celle-ci, terrasse couverte et frigo
sur la terrasse. (il faut tourner le frigo porte contre le mur pour la nuit car les singes
sont voleurs et viennent se servir...) puis allons essayer le resto du coin, en terrasse
une centaine de mètres au dessus de la rivière.
Jeudi 12 avril:
Lever à 4h30 encore une fois pour une seconde morning walk, entre Letaba et Oliphant.
Nos rangers se nomment Eric et Buse (prononcer Boussy).
Nous ne voyons pas beaucoup d'animaux à part deux éléphants et des pintades casquées
(celles à têtes bleues, elles montent dans des arbres pour la nuit)
Les éléphants s'arrêtent de manger quand il nous entendent, ils ont une mauvaise vue
mais une ouïe très fine, ils lèvent leurs trompes pour nous sentir et nous cherchent.
Quand ils commencent à se rapprocher nous partons...
Lors de la marche Buse nous explique les habitudes des animaux, les traces qu'ils
laissent, les dégâts que certains (éléphants, porcs-épics) font à la végétation, et nous
montre des restes de présence humaine, mortier en pierre et morceaux de poteries.
Il aime son métier et ça se voit.
De retour à Oliphant nous visitons le camp, ce que nous n'avions pas pu faire la
veille.
Le camp est situé au bord d'un à pic de 100m au dessus de la rivière Oliphant, les
logements (en haut le notre) sont disposés en terrasse dans la végétation.
Certains ont leur terrasse face à la rivière... Bon à savoir pour une prochaine fois
!
Le resto avec sa vue... imprenable !
Puis nous partons ballader, en direction du camp Letaba qui est plus au nord à 30 km,
mais en passant par une piste qui suit la rivière Oliphant puis la rivière Letaba.
Le temps est gris, lourd, la végétation est touffue et nous ne voyons que peu d'animaux
(impalas, zèbres, pintades, girafes et des tortues !)
Un peu déçus, nous nous arrêtons à Letaba boir un café (les habitudes...), ce camp est
notre préféré, de grandes pelouses, de grands et beaux arbres... et un resto en bord
de rivière !
Nous y prenons un capuccino en regardant les animaux...
Puis nous rentrons à Oliphant par la route, toujours aussi peu d'animaux à part un gros
éléphant qui nous a fait un peu peur...
Il était tout au bord de la route, nous nous sommes arrêtés à son niveau pour le filmer,
mais n'avons pas trainé quand il a commencé à s'approcher de nous.
Quand on sait que certaines voitures de touristes se sont retrouvés sur le toit !
Au camp nous buvons une bière en regardant les animaux qui sortent de la forêt pour
aller boire, puis à 17h45 nous avons rendez-vous avec Denis pour un "bush braai"
(barbecue dans le bush).
Nous partons de nuit dans un "bus 4x4" munis de projecteurs pour repérer les animaux,
leurs yeux brillent avec la lumière et ils sont faciles à voir.
Les hippos sont de sortie, nous voyons aussi des lièvres, impalas,
chouettes...
Puis nous nous rendons sur le lieu du barbecue, là une table est dressée, éclairée par des
lampions, dans le sable au bord de la rivière Oliphant.
Plusieurs rangers nous attendent et ont préparé le repas.
Pendant que la viande cuit nous prenons l'apéro, nous avons retrouvé Buse le ranger qui
nous montre les étoiles. Et quelles étoiles ! Pas une lumière alentour, il y
avait longtemps
que nous n'avions pas vu un ciel comme ça !
Puis nous partageons le repas, salades, boeuf et poulet marinés et grillés, légumes
sautés,
polenta, pudding et crême anglaise en dessert... Le tout en écoutant les hippos qui
grognent autour de nous !
En rentrant au camp d'Oliphant nous cherchons encore des animaux... que du bonheur
!
Vendredi 13 avril:
Quand nous avions préparé notre itinéraire nous avions prévu de passer une journée dans
le nord, du côté de Mopani. Mais comme nous n'avons pas vu beaucoup de bêtes jeudi,
et comme nous avons rencontré plusieurs personnes qui venant du nord n'y ont pas vu
grand chose non plus, nous changeons nos plans et partons pour le sud, du côté de
Satara. Nous nous rappellons aussi que dans ce coin là des lions ont été vus...
Nous partons tôt et prenons la route jusqu'à Satara, ça nous occupe la matinée.
Pleins de bêtes, les affaires reprennent !
A satara nous faisons des provisions puis consultons la carte de situation des animaux.
Un jeune homme nous aborde, très excité, il nous dit avoir vu une dizaine de lions et
des léopards ce matin même sur une piste près de Satara... ça tombe bien, c'est là que
nous voulions aller !
Nous partons donc pour la piste qui fait une boucle d'une cinquantaine de kilomètres
avant de rejoindre la route entre Satara et Oliphant. Les lions chassent la nuit et se
reposent le jour, repus. Il faut chercher à l'ombre des arbres mais ce n'est pas évident
car ils se confondent avec les herbes.
Rapidement nous voyons deux voitures arrêtées, nous nous garons derrière et cherchons...
des lions !
Il y a un mâle et cinq femelles, à l'ombre sous un arbre. Nous restons près d'une heure
à les regarder, fascinés.
Ils bougent peu, lèvent la tête à tour de rôle pour regarder alentour, certains se lèvent,
font quelques pas et se recouchent...
Autour du groupe, pas un bruit, pas un animal, même pas un oiseau...
Puis nous continuons notre chemin, les animaux herbivores réapparaissent, puis nous
trouvons un autre groupe de lions, plus près de nous mais moins visibles car allongés sous
un arbuste buissonneux.
Là aussi nous restons longtemps à les observer, puis nous les quittons...
Sur le reste de la piste nous croisons des autruches et un troupeau
d'éléphants.
Vous l'aurez compris, nous adorons les éléphants, surtout les petits...
Puis nous rentrons à Oliphant pour 17h, nous avons rendez-vous avec les éléphants qui
viennent boire dans la rivière, et ils sont au rendez-vous.
Nous nous installons à la terrasse du resto et les regardons jusqu'à la nuit.
Quelle belle journée !
Samedi 14 avril:
C'est le jour du départ, aujourd'hui nous quittons le Kruger, un petit pincement au
coeur.
Après l'ouverture des portes nous partons pour Letaba où nous faisons une pause café,
histoire d'en prendre encore plein les yeux.
Des écureuils et des oiseaux font leur vie devant nous, nullement dérangés.
Puis nous nous dirigeons vers l'ouest, en route des policiers nous arrêtent et fouillent
nos bagages à la recherche d'animaux (nous avions un singe, un rhino et un éléphant dans
notre valise !)
Peu d'animaux sur le chemin, mais des paysages magnifiques...
Nous quittons le Kruger par la Phalaborwa gate.
Nous avons prévu une journée pour rejoindre Nelspruit, au sud, en passant pas le Blyde
River Canyon.
La route est belle est serpente dans le massif, offrant des paysages variés et de beaux
points de vue.
La Blyde River y a creusé le troisième plus grand canyon du monde.
Nous avons raté le point de vue sur les "three rondavels", Cécile conduit trop vite
!
Mais il y avait d'autres choses à voir sur notre chemin, les "Bourke's luck potholes",
des marmites creusées dans un petit canyon par la rencontre des rivières Blyde (joyeuse)
et Treur (triste), plusieurs cascades, Pilgim's Rest qui est un ancien village de chercheurs
d'or, qui ayant été abandonné et un peu isolé est resté dans son jus.
En soirée nous atteignons Nelspruit et dormons dans un "backpackers", une maison pour
routards mais confortable (nous avons une chambre pour nous) et bien décorée d'objets
africains par la maitresse de maison, Happyness.
Dimanche 15 avril:
Retour sur Jo'burg, nous y arrivons dans l'après-midi mais n'avons pas le courage de
nous y enfoncer.
Nous attendons notre avion entre cafés et boutiques, très bien fournies (déco africaine, alimentation, fringues, bijoux...Oh, il y a même un Body Shop pour Cilou !) et
préparons le projet de revenir ici dans deux ans, mais avec nos enfants cette fois-ci,
nous avons envie de leur faire découvrir tout ça et ça se fait sans difficulté avec des petits.